Resté à Marseille cet été malgré plusieurs offres venues d'Angleterre, Loïc Rémy peine à retrouver un rôle majeur au sein de son équipe. Et si l'OM avait mieux fait de le vendre ? Le départ de l'international tricolore cet hiver semble en tout cas toujours d'actualité.
C'est pourtant une réalité : à mesure que l'ancien Toulousain retrouve de sa superbe (5 buts en 8 matchs de championnat), Rémy tombe dans un certain anonymat (74 minutes de jeu en L1, aucun but). Tout juste son doublé contre les modestes Chypriotes de l'AEL Limassol (5-1) jeudi dernier en Ligue Europa l'a-t-il remis en lumière.
L'OM a refusé 20 M€ en janvier dernier
La blessure contractée en mai par l'ancien Niçois l'a non seulement privé de l'Euro, mais elle a aussi retardé son intégration dans cet OM nouveau, entraîné par Élie Baup, lequel gère avec la plus grande prudence le retour du joueur. Rémy enchaîne les entrées en jeu mais ne brille que rarement : contre Rennes (3-1, 4e journée) ou Valenciennes (1-4, 7e journée), il manque par deux fois une occasion franche dans les dernières minutes.
Meilleur buteur du club en L1 ces deux dernières saisons (15 puis 12 buts), l'international tricolore n'est donc plus vraiment indispensable. De quoi donner quelques regrets à ses dirigeants. «En janvier, revenus à la 4e place, nous avons privilégié l'aspect sportif en ne vendant pas Rémy, alors qu'il y avait une offre très attractive de Tottenham (environ 20 millions d'euros). Au final, nous avons perdu sur tous les tableaux», reconnaît le président marseillais Vincent Labrune dans le Journal du Dimanche.
Chelsea toujours sur le coup
Heureusement, la cote de l'attaquant reste élevée en Angleterre. Le site italien TMW affirme ce mardi que Chelsea avait envoyé des émissaires pour le superviser dimanche face au PSG (2-2). Les Blues pourraient offrir 15 millions d'euros cet hiver pour recruter l'attaquant phocéen. Et cette fois, Vincent Labrune l'a promis, «lui et André Ayew ont un bon de sortie»